Les ajustements dans son ordonnance sur la culture COVID-19 correspondent aux résultats de la session de printemps, au cours de laquelle les questions centrales soulignées par la Taskforce Culture ont été discutées, mais en même temps des points non résolus restent. Danse Suisse a été très active dans la présentation de ces lacunes.

C'est une bonne chose que les indépendants – les travailleurs sous contrat à durée déterminée qui changent fréquemment – aient enfin été pris en compte dans la loi et l'ordonnance. En outre, à partir de mars 2020, les travailleurs de la culture pourront recevoir rétroactivement une indemnité pour perte de revenus sans interruption. Jusqu'à présent, ce n'était le cas que pour les entreprises culturelles. Enfin, les modifications apportées à l'ordonnance sur la culture ont simplifié la présentation des demandes et ont ainsi facilité l'obtention d'une aide d'urgence par le biais de Suisseculture Sociale.

Malheureusement, l'extension des mesures de soutien au secteur de l'éducation culturelle, comme l'a demandé la Taskforce Culture, fait toujours défaut. Bien que certains cantons aient reconnu cette nécessité, la formation professionnelle des jeunes artistes en Suisse est sérieusement menacée sans un soutien adéquat. L'incertitude persiste également, tant pour les entreprises culturelles que pour les praticiens de la culture, en ce qui concerne la planification de l'avenir et la sécurité financière qui l'accompagne. À cet égard, de nombreuses questions restent sans réponse, notamment en ce qui concerne le fait que le remplacement du revenu des indépendants ne sera initialement versé que jusqu'au 30 juin 2021.

→ Communiqué de presse de la Taskforce Culture du 09.04.2021