Environ 120 inscriptions concernaient des examens de performance d'élèves d'écoles « Sports – Arts – Études » (SAE) existantes, tandis que 150 autres jeunes s'intéressaient à une première admission dans une école SAE ou à une évaluation de leur potentiel. Grâce à la bonne coopération avec la direction de la filière BA Contemporary Dance, les Talentscouting Days ont pu utiliser cette année encore les studios de danse de la Zürcher Hochschule der Künste dans la Toni-Areal de Zurich. Nous remercions tout particulièrement Gianni Malfer, directeur opérationnel du BA Contemporary Dance et Samuel Wuersten, directeur artistique du BA/MA Dance et directeur par intérim, taZ.

Après avoir proposé pour la première fois l'année dernière la breaking dance comme matière d'examen et avoir entamé une coopération avec la Swiss Breaking Federation, Danse Suisse a continué à développer l'option breaking dance et l'a établie comme matière d'examen supplémentaire fixe. Cette année, quatre participant·es ont pu profiter de la possibilité de se faire évaluer par des experts de la → Swiss Breaking Federation. La collaboration avec la fédération a ainsi pu être renforcée. La demande de hip-hop a également augmenté : nous avons enregistré un total de 30 inscriptions pour le hip-hop. Parmi elles, 14 étaient des inscriptions initiales SAE et 16 des contrôles de compétences SAE.

Notre équipe d'expert·es était composée de :

• Samuel Wuersten, directeur artistique BA/ MA, direction intérimaire taZ, ZHdK
• Gianni Malfer, directeur opérationnel BA, ZHdK
• Jason Beechey, Head of Dance, ZHdK
• Kathleen McNurney, présidente de Danse Suisse, ancienne directrice artistique du "Tanz Luzerner Theater"
• Yann Aubert, département danse de Pro Helvetia, professeur de danse
• Bembika, pionnier de la house dance
• Oliver Dähler, directeur de Szene Schweiz/SSUDK
• Theo Diedenhofer, breaker, Swiss Breaking Federation
• Stefanie Fischer, enseignante taZ et directrice de répétitions
• Etienne Frey, chorégraphe et professeur de danse
• Daniell' Ficola, professeure de danse, directrice d'école
• Arman Grigoryan, corps enseignant BA, ZHdK
• Galina Grigoryan-Mihaylova, professeure de danse, école de ballet pour l'Opéra, BA/taZ, ZHdK
• Nathalie Guth, professeure de danse
• Stephane Kingue, professeur de hip-hop
• Agata Lawniczak, professeure au AKAR Studio
• Mikal Mardas, professeur, chorégraphe, Dance Area
• Salomé Martins, professeure, responsable des répétitions de Tanz und Kunst Königsfelden
• Perla Miscioscia, danseuse, professeure hip hop
• Sara Nabutas, professeure, Tanzwerk, 101
• Pilar Nevado, professeure École de ballet pour l'Opéra
• Filipe Portugal, chorégraphe Tanz und Kunst Königsfelden
• Patricia Rotondaro, enseignante BA, ZHdK
• Isabelle Severs, professeure et directrice de répétitions Hochschule für Musik und Theater de Munich
• Olivier Vercoutère, professeur et directeur de répétitions à la Hochschule für Musik und Theater de Munich
• Lesli Wiesner, professeure Tanzwerk 101, Atelier Rainbow Tanzkunst

Direction de l'entraînement :

• Ballet : Galina Grigoryan-Mihaylova, Olivier Vercoutère, Isabelle Severs
• Contemporain : Giorgia D'Amico, Salomé Martins
• Breaking : Michael Hofmann
• Hip-hop : Oriana Glory Zeoli, Stéphane Kinque, Niko Komplex Culap

Répétitions :

• Brian Gill, BA danse contemporaine, ZHdK
• Robert Ashby, BA danse contemporaine, ZHdK, ancien taZ

En complément de l'évaluation du potentiel et des entretiens de conseil individuels, les examens de médecine de la danse ont été effectués par le médecin du sport spécialisé, la Dr Natina Schregenberger, et son équipe.

La pression en danse

Le besoin de transmettre des connaissances sur la santé mentale dans le cadre de la formation en danse augmente, y compris dans la formation préprofessionnelle. En général, la santé mentale des danseur·se·s n'est pas encore suffisamment prise en compte, et l'encadrement et le coaching des danseur·se·s ne reposent que rarement sur une approche globale.

Les jeunes danseur·se·s et les danseur·se·s professionnel·les prennent de grands risques, subissent des contraintes physiques et psychologiques et sont soumis à des facteurs de stress afin de parvenir à réaliser leurs objectifs et leurs rêves de scène. De plus, de nombreux·ses danseur·se·s s'identifient en premier lieu à la danse et ont ainsi construit une identité enracinée dans la danse. Leur existence et le processus de développement de leur personnalité reposent donc souvent sur les fondements de leur identité de danseur. C'est pourquoi il est essentiel d'adopter une approche holistique de la formation, qui permette d'acquérir des compétences et des méthodes pour faire face aux pressions exercées tant par des facteurs internes qu'externes.

(Source : https://sportaerztezeitung.com/rubriken/psychologie/12282/mentale-gesundheit-im-sport/).

Afin de repérer les jeunes danseur·se·s lors d'une audition telle que les Talentscouting Days de manière ciblée, là où une telle pression apparaît, et d'impliquer également les parents de manière judicieuse dans cette situation, un séminaire sur le thème de la pression de la performance a été proposé lors de ces journées, en collaboration avec Karin Iten de Swiss Olympic.

Lire → ici le descriptif du cours. Le séminaire a été très bien accueilli et a permis d'encourager le débat sur ce thème entre parents et danseurs et danseuses.

Comment s'exerce une trop forte pression ?

Le plaisir de danser doit être au centre des préoccupations des jeunes, mais les situations d'examen sont également liées à une certaine pression. Une réflexion attentive sur la pression est nécessaire dans toute carrière de danseur – le bien-être des jeunes est au centre des préoccupations. Le grand écart entre l'insuffisance et le surmenage exige beaucoup de réflexion de la part de tous : Les parents et les enseignant·es. Une interaction attentive permet de reconnaître à temps les signaux de surmenage et d'y remédier. La gestion de la pression exige en outre des objectifs réalistes et transparents, mais aussi une autodétermination croissante des jeunes eux-mêmes. Comment peut-on soutenir une gestion saine de la pression de la performance ? Comment maintenir une bonne mesure ? La journée a été l’occasion de réfléchir également à ces questions. Après un bref rappel de la boussole éthique de Swiss Olympic, la manifestation a été surtout l'occasion d'un échange.

Un réseau spécial pour les parents

Les parents de jeunes danseur·se·s manquent souvent de connaissances et d'informations sur la danse en tant qu'art et sur la danse en tant que discipline sportive avec ses nombreux facteurs. Afin d'offrir aux parents la possibilité de bénéficier d'un soutien optimal pendant la formation et surtout dans le cadre de la formation artistique et sportive, nous avons invité la Dre Aline Steinbrecher du groupe d'intérêt « Sporteltern » à présenter son réseau lors des Talentscouting Days. Vous trouverez plus d'informations → ici.

Nous remercions tout particulièrement la Dre Natina Schregenberger d'avoir initié et facilité le contact avec Mme Karin Iten et la Dre Aline Steinbrecher.

Les parents sont à bien des égards déterminants pour la carrière sportive/artistique des jeunes athlètes/danseur·se·s. Soutenir, encourager et lâcher prise au bon moment sont des tâches exigeantes que les pères et mères des jeunes athlètes assument. Les talents sportifs/artistiques qui, en plus de l'école et de la formation, suivent un entraînement intensif et participent à de nombreuses compétitions, ont besoin d'un soutien supplémentaire et de la compréhension de leur entourage. Leurs parents jouent un rôle décisif et assument des tâches d'organisation, de logistique, de communication et de financement. Vous trouverez → ici de plus amples informations.

La relève tient particulièrement à cœur à Danse Suisse, notamment parce que les jeunes danseur·se·s participent aux Talentscouting Days annuels et à summerdance pendant leur formation de danse. Cela permet à l'équipe de Danse Suisse de suivre le développement artistique et chorégraphique des participant·es et de les accompagner dans cette étape de leur parcours.